
En 1865, la ligne de chemin de fer Paris-Nîmes, appelée ligne des Cévennes, intéresse le territoire du Velay afin de desservir le sud du département de la Haute- Loire et relier progressivement le Languedoc. Alors que la construction de la ligne Saint-Étienne – Le Puy se poursuit, le chemin de fer se verra prolongé par la vallée de la Loire, sur le plateau de Costaros et enfin jusqu’à Langogne.

Déclarée d’utilité publique par une loi de mars 1879 selon un itinéraire Mende – LePuy, la concession de la ligne est attribuéeà la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)en 1886.
Inaugurée le 1er juillet 1912
Les plans de la toute première section seront dressés en 1900, soit 21 ans après la déclaration de mars 1879. La ligne de chemin de fer comptera 53,36 kilomètres de long et démarrera en gare du Puy-en-Velay. Entre haute vallée de la Loire et contreforts du plateau du Velay, la ligne progressera par Brives-Charensac, longera la rive gauche jusqu’à Solignac-sur-Loire puis cheminera vers Costaros, Landos. Le parcours entamera ensuite sa descente pour rejoindre Langogne.Dix gares, sept tunnels, six viaducs, douze ponts-route, trente-et-un ponts-rails et cinquante-neuf passages à niveau. Au total, 246 ouvrages d’art de toutes tailles la jalonnent.
27 ans de service aux voyageurs
C’est en 1939 que la ligne va perdre progressivement son trafic voyageurs, jugée trop peu fréquentée. Un maigre trafic de marchandises subsistera entre Le Puy-en-Velay et Landos jusqu’en 1988 avant l’arrêt définitif de la circulation. La section sera déferrée en 1996 puis aménagée en voie verte.